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Sommaire exécutifs
Nov 21, 2018
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Le Commissaire au lobbyisme du Québec a annoncé, dans l'infolettre le LobbYscope du 31 octobre 2018, qu’il comptait porter une attention particulière, au cours des prochains mois, aux entreprises et organisations œuvrant dans les secteurs du cannabis ou de la cryptomonnaie pour sensibiliser ces dernières aux règles applicables en matière de lobbyisme et pour en assurer le respect.
Au Québec, c’est la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme qui encadre les activités de lobbyisme. Cette loi prévoit que toutes les communications avec un titulaire d'une charge publique en vue d'influencer la prise de décisions portant sur les sujets énumérés ci-après sont du lobbyisme :
Au Québec, les titulaires de charges publiques comprennent un large éventail de professionnels et d’élus, notamment les ministres, les députés, les personnes nommées à des organismes ou des entreprises gouvernementaux, les maires, les conseillers municipaux ou d’arrondissement, les préfets, les membres du conseil d’une communauté métropolitaine, tout personnel politique, les membres du personnel du gouvernement ainsi que des organismes et entreprises gouvernementaux (ex. : AMF, SQI, CCQ, Régie du bâtiment, Hydro-Québec, etc.) et les membres du personnel des municipalités et des organismes municipaux (ex. : régies intermunicipales, MRC, etc.)
Cela ne signifie pas qu’il est interdit de communiquer avec des titulaires de charge publique pour influencer des décisions, au contraire, le lobbyisme est clairement reconnu par la loi comme un acte légitime. Toutefois, nul ne peut exercer une activité de lobbyisme sans être inscrit au registre. Une telle inscription doit être faite au plus tard dans un délai variant entre trente et soixante jours avant le début de l’activité de lobbyisme, selon les situations. Par mesure de prudence, il est préférable de faire tout enregistrement dans un délai de trente jours de l’activité de lobbyisme.
Le commissaire donne quelques exemples d’actes qui pourraient constituer du lobbyisme dans le secteur du cannabis :
Des exemples sont aussi énumérés dans le domaine de la cryptomonnaie :
Puisque les conséquences peuvent être importantes pour les entreprises en défaut, il est important que les obligations de s’inscrire dans les délais soient respectées. En effet, les amendes peuvent varier entre 500 $ et 25 000 $ pour une première infraction et peuvent doubler en cas de récidive. Il peut aussi vous être interdit de vous inscrire au registre pour une période donnée, ce qui équivaut à une interdiction d’agir comme lobbyiste et ainsi d’obtenir des changements, autorisations, aides ou autre souvent cruciales pour votre entreprise.